Cours, stages et pratique de Tango Argentin

jeudi 19 septembre 2013

CIRCULER DANS LE BAL



On voit sur la piste  deux types de danseurs. Les uns circulent en réalisant parfois des figures. Les autres réalisent des figures puis cherchent à circuler.
Qu’appelle-t-on circuler dans le bal ? Ce n’est pas aller par défaut d’un espace à un autre, espace plus ou moins libre qui permettrait de déployer ses talents. C’est participer au mouvement musical commun avec sa/son partenaire. Ce qui définit le tango argentin, du moins comme danse sociale, et c’est de cela que nous parlons ici.

Quand on a compris ça, on danse mieux. Parce qu’on intègre l’espace, tel qu’il est habité par les autres danseurs, dans sa propre danse. Et de ce fait, nos mouvements prennent plus de sens. Ils se clarifient, se concrétisent. On découvre que les figures consacrées par l’usage permettent de gérer l’espace. Ce ne sont plus des schémas que nous essayons de retrouver dans notre mémoire, mais des mouvements d’adaptation permanente à l’environnement et aux circonstances, internes et externes. En un mot, c’est la mise en œuvre de notre recherche d’harmonie.

lundi 9 septembre 2013

COURS D'INITIATION/PRESENTATION MARDI 10/09 et SAMEDI 14/09

Nous proposons deux cours d'initiation/présentation au choix mardi 10 septembre à 19h15 et samedi 14 septembre à 15h. Chaque cours dure une heure trente.

Ce sera l'occasion de présenter notre approche du tango argentin à travers une immersion directe dans la danse, avec quelques éclairages historiques et sociaux sur cet univers. Les participants pourront aborder d'emblée l'expérience du tango argentin et se faire une idée de sa richesse .

Ils pourront ensuite s'ils le désirent s'inscrire pour le cours débutants du mardi ou du samedi.

Inscriptions par mail  tangopolis@free.fr ou au téléphone: 06 12 06 87 51.

Leah et Jean-Philippe

jeudi 5 septembre 2013

ENSEIGNER LE TANGO ARGENTIN



Le tango argentin est, Dieu merci, impossible à définir et à circonscrire. C’est un univers auquel chacun accède à sa manière, par un chemin qui lui est propre. En tant que professeurs, notre rôle consiste à proposer des repères à ceux qui parcourent cet univers, et en particulier à ceux qui y font leurs premiers pas. Tout le monde sait combien il est important de bien commencer.

Le tango argentin dansé est une danse dans le sens le plus large qu’on puisse imaginer : c’est une expression de tout notre être, dans toutes ses dimensions, dans notre sensation de nous-même et dans notre relation à l’autre et aux autres. 

Il ne faut pas chercher plus loin l’attrait puissant qu’il exerce sur un nombre sans cesse croissant de personnes à travers le monde entier, et les profondes satisfactions qu’on peut tirer de sa pratique.

A travers l’abrazo (l’embrassement des deux danseurs) sont mises en œuvre des relations, des échanges, qui permettent de jouer, grâce à la musique, sur toute une gamme d’impressions, d’émotions, de sentiments qui se combinent de manière infinie.
Ce jeu, cette liberté, peuvent se déployer dans un cadre qui leur donne leur espace. Il y a le cadre social du bal, avec ses conventions qui permettent l’établissement de relations entre les couples de danseurs. Et le cadre de l’abrazo, c’est-à-dire la matérialisation de la relation entre les deux danseurs du couple, relation dans laquelle le lien avec les autres danseurs est loin d’être absent.

L’apprentissage de la danse dans son acception la plus large va donc bien au-delà de l’acquisition de techniques chorégraphiques. Celles-ci sont des éléments fondamentaux de l’expression, mais elles ont leur place dans un registre beaucoup plus vaste. Le danseur/ la danseuse de tango argentin met en œuvre des techniques plus ou moins élaborées. Le plus important tient à l’intention qui l’anime. Plus cette intention est ouverte sur l’échange, plus riche sera la danse. A regarder les couples évoluer sur une piste, on ne peut s’y tromper.

Guider des débutants, ce sera donc leur proposer des ouvertures sur toutes les dimensions du tango argentin que nous venons d’évoquer : la relation à soi-même dans la danse, la connexion au/à la partenaire, le rapport à la musique, et last but not least, la relation avec les autres danseurs. Toutes ces dimensions trouvent leur unité dans la présence du danseur ou de la danseuse.